La nouvelle représentante et chef du Bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre a officiellement pris ses fonctions, lundi à Abidjan.
Selon un communiqué transmis à APA, Mme Lemaistre, titulaire d’une maîtrise de droit et relations internationales, obtenue à Paris en 1988, portant sur des travaux de recherche relatifs à la Convention de 1970 de l’UNESCO, remplace M. Yao Ydo qui a occupé ce poste pendant plus de 5 ans.
Passionnée de culture, Anne Lemaistre est entrée à l’UNESCO en 1993 en tant qu’experte associée au sein de la Division du patrimoine culturel où, jusqu’en 1999, elle a travaillé tout particulièrement sur le Programme international en faveur d’Angkor (Cambodge).
Elle a ainsi contribué à la création et à la mise en place du Comité international de coordination pour la sauvegarde et le développement du site d’Angkor.
Après avoir travaillé à la conservation du patrimoine mondial à l’UNESCO au siège à Paris, c’est en tant que chef du Bureau à Phnom Penh et Représentante de l’UNESCO au Cambodge qu’elle a foulé de nouveau le sol cambodgien en 2010.
« C’est une représentante enthousiaste, chaleureuse et heureuse de venir en terre d’Eburnie, qui a rencontré ce matin le personnel de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, dans le cadre d’une réunion de prise de contact », rapporte le communiqué, ajoutant qu’ « elle a annoncé quelques activités majeures de l’UNESCO en Côte d’Ivoire pour 2019, tout en rappelant les valeurs de l’organisation ».
Anne Lemaistre n’a pas manqué de relever l’excellente relation qu’elle entretient depuis des années, avec son prédécesseur Yao Ydo, désormais Directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, basé à Abuja.
Spécialiste de la Convention de 1972 sur la protection du Patrimoine mondial culturel et naturel, Anne Lemaistre a été de 1999 à 2004, responsable de projets opérationnels pour la conservation du patrimoine culturel dans les régions Asie du Sud-Est et Europe centrale et orientale, où elle a été chargée des projets de l’UNESCO au Musée de l’Hermitage, au Théâtre du Bolchoï et plusieurs villes historiques de la région.
Elle est aussi spécialiste de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicite des biens culturels.
LS/APA