Auréolé de son Prix Marc-Vivien Foé du meilleur footballeur africain du championnat de France, l’Ivoirien Nicolas Pépé a estimé, lundi, dans un entretien accordé à Rfi, initiateur du Prix, que pour gagner la CAN (Coupe d’Afrique des nations), prévue du 21 juin au 19 juillet 2019 en Egypte, « il faut battre les meilleurs ».
Pour le lauréat du Prix Marc-Vivien Foé 2019, « ce ne sera pas facile » pour la Côte d’Ivoire qui évoluera dans le groupe C dit « la mort » en compagnie du « costaud » Afrique du Sud, du « favori » Maroc et de la Namibie.
« Mais on fait ce métier pour disputer ce genre de matches et ce genre de compétitions. On sera prêt à relever ce défi et à passer ce premier tour. On sait que ce ne sera pas facile. Mais pour gagner cette CAN 2019, il faudra battre les meilleurs », déclare Nicolas Pépé qui va disputer sa première CAN.
Le nouveau joueur qu’il est, Nicolas Pépé « arrive pour apporter un plus » à la sélection nationale et non en « leader offensif ».
« Des éléments offensifs comme Max Gradel, qui a remporté la CAN 2015, pourront apporter davantage d’expérience que moi. Moi, j’apporterai davantage mon explosivité, ma combativité. Ce sera une CAN assez compliquée », insiste l’attaquant lillois.
Faisant partie d’une nouvelle et belle génération, « composée de beaucoup de binationaux », reconnait-il, « c’est à nous d’écrire notre histoire, après la génération dorée, en commençant par la CAN 2019 en Egypte ».
« Il faudra bien la préparer pour pouvoir la gagner », en attendant « 2023 une CAN en Côte d’Ivoire qui sera très importante pour nous », concède le joueur de 23 ans qui estime que « c’est déjà bien » d’être lauréat du Prix Marc-Vivien Foé.
« Oui, ça représente quelque chose. Être le meilleur joueur africain en Ligue 1, c’est déjà bien, parce que le Championnat de France est très relevé. Mais ça ne dit pas tout, parce qu’il y a encore beaucoup de choses à accomplir. Mais c’est un bon début », se réjouit-il.
HS/ls/APA