L’Ivoirien Bakari Sidiki Diaby a été élu pour un mandat de cinq ans à la tête de la Coordination africaine des droits de l’homme pour les armées (CADHA), une organisation non gouvernementale panafricaine qui vise à renforcer les compétences des forces armées et de sécurité en droits de l’homme, a-t-on appris dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon une note d’information transmise dimanche à APA, le mandat de la CADHA est de renforcer les compétences des forces armées et de sécurité en droits de l’homme et en droit international humanitaire.
« Il est bon de savoir que la CADHA a contribué à délister la Côte d’Ivoire de la liste des pays où les forces armées sont auteures de violences sexuelles liées aux conflits depuis 2018», explique la même source.
M. Diaby, rappelle-t-on, a été élu au terme de la deuxième assemblée générale ordinaire de cette organisation tenue vendredi et samedi à Abidjan.
Secrétaire permanent du Réseau des institutions nationales des droits de l’homme des pays membres de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Diaby Bakari est également expert-membre du Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD) de l’ONU.
La CADHA est une organisation non gouvernementale panafricaine créée en 2011 et regroupant 12 pays d’Afrique dont la Côte d’Ivoire. Elle s’est fixée pour objectif, la coordination de toutes les actions de promotion des droits de l’homme et du droit international humanitaire, entreprises par les organisations humanitaires et la société civile au profit des forces de défense et de sécurité.
LB/ls/APA