Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.
« Ceux qui sont partis peuvent reprendre leurs places au RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) », a lancé Amadou Gon Coulibaly depuis Boundiali, dans l’extrême Nord ivoirien, rapporte Fraternité Matin.
Le Premier ministre qui a présidé, samedi, la cérémonie d’investiture du maire de Boundiali, Mariatou Koné, a également indiqué que l’alliance des Houphouëtistes est prête à toute éventualité, ajoute le journal gouvernemental.
« Ne soyez pas pressés, le temps du duel arrive », a poursuivi M. Gon en direction de l’opposition politique, souligne Le Jour Plus.
« S’ils veulent le duel, ils l’auront » et « pourquoi 2020 est bel et bien calé », reprend Le Patriote en attribuant ces propos à la même source.
Ce qui fait dire à Le Rassemblement que « Le lion » (ndlr : surnom donné au PM Gon Coulibaly) a rugit depuis Boundiali.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro occupe également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens.
A ce propos, Soir Info parle d’une situation politique en Côte d’Ivoire qui « commence à faire peur », relativement à Guillaume Soro qui a évoqué son assassinat programmé au cours du week-end.
« Il semble que le grand ok a été donné (…) Je vais parler en attendant de mourir », rapporte le journal indépendant en citant M. Soro. « Je vais parler en attendant de mourir », a révélé Guillaume Soro, un mois après sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale, renchérit Notre Voie quand L’Expression parle de la « chute du fils rebelle ».
Ce qui fait écrire à Le Jour Plus que Maky Sall, IBK, Faure Gnassingbé, Mohamed VI « coupent tout » avec l’ex-PAN.
Le confrère renseigne ensuite que les voyages ont été interdits à Guillaume Soro aux Etats-Unis ainsi que dans l’espace Schengen, notamment en France, en Allemagne et en Italie.
Pourquoi son projet d’études à Harvard a été annulé, explique également Le Jour Plus.
De son côté, L’Inter s’intéresse aux dessous de la dissolution du cabinet de Soro à l’Assemblée nationale tandis que Le Temps ouvre une lucarne sur une affaire de 34 officiers de la gendarmerie issus de la promotion Guillaume Soro qui seraient « rétrogradés » avec leurs salaires « suspendus ».
CK/ls/APA