Tokyo a signé 14 mémorandums d’entente avec les acteurs du secteur public-privé africains, à l’occasion de la 3ème édition du Forum économique public-privé Japon Afrique, tenue ce 16 décembre 2024, à Abidjan.
Ces mémorandums d’entente devraient permettre à certains domaines de bénéficier de financements, entre autres, le secteur de la santé, de l’agriculture, de l’éducation et favoriser le développement de l’écosystème des start-ups.
Le protocole vise également à accompagner les Etats africains dans des projets verts et la production de produits pharmaceutiques. Il devrait permettre de développer le projet Smart Rwanda, des vaccins contre le paludisme des enfants en Côte d’Ivoire et l’industrie automobile au Nigéria.
Parmi les pays bénéficiaires, figurent le Kenya, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, la Zambie, le Malawi, le Nigéria et le Ghana. Plusieurs délégations africaines du secteur public et privé ont pris part à ce rendez-vous qui a enregistré plus de 100 entreprises japonaises.
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Kacou Adom, s’est félicité des axes stratégiques abordés lors de ce forum, notamment le développement durable, l’innovation, les infrastructures socio-économiques qui sont au cœurs des préoccupations communes.
« Le succès de notre partenariat dépend de notre capacité à œuvrer et à innover ensemble », a-t-il déclaré, soulignant que ce forum se veut un maillon de la croissance du continent.et un instrument de développement des relations commerciales entre le Japon et l’Afrique.
Ce forum se tient dans le prolongement de la TICAD, la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, qui « offre la possibilité de mutualiser les intelligences » en faveur d’un dynamisme plus accru entre le secteur privé africain et les entreprises japonaises, a-t-il poursuivi.
La Côte d’Ivoire, hôte de ce 3e édition de ce forum, est le premier pays ouest-africain à accueillir cet évènement après l’Afrique du Sud et la Nairobi. Le thème de cette édition est « Collaborer avec l’Afrique pour créer de nouvelles valeurs et développer notre avenir ».
AP/APA