Le ministre bissau-guinéen de l’Education nationale et de l’innovation scientifique, M. Herry Mane, a eu ce mardi 28 mai 2024 une séance de travail, à Abidjan, avec la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation dans le cadre d’un partage d’expériences.
« On est ici pour profiter de l’expérience éducative de la Côte d’Ivoire, parce qu’on a besoin d’harmoniser notre système dans le cadre de l’UEMOA et l’expérience ivoirienne peut nous servir », a déclaré M. Herry Mane, après une audience avec Mme Mariatou Koné, à son cabinet.
Le ministre Herry Mane a fait savoir que la Guinée –Bissau a « beaucoup de problèmes » concernant son système éducatif, affirmant être « sûr qu’on peut trouver la solution, ici en Côte d’Ivoire » pour améliorer l’offre éducative de son pays.
Mariatou Koné s’est félicitée que sa délégation soit venue « s’inspirer de l’expérience ivoirienne », relevant « qu’on apprend toujours parce qu’en allant en Guinée-Bissau (à l’invitation de son homologue) nous apprendront beaucoup de choses également ».
A son arrivée à la tête du ministère ivoirien de l’Education nationale et de l’alphabétisation, en 2021, le professeur Mariatou Koné, a initié les Etats généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation pour faire « le diagnostic » du système éducatif ivoirien.
Ces Etats généraux de l’Education, dira-t-elle, ont impliqué les différents acteurs de l’éducation. Cela a permis de produire 16.000 rapports, au nombre desquels « 42 leviers » ont été retenus pour « transformer » le système éducatif ivoirien.
La ministre ivoirienne de l’Education nationale a évoqué comme priorités, l’amélioration de l’apprentissage fondamental, la valorisation de la profession de l’enseignant en termes de motivation, le développement de l’éducation informelle et du numérique.
Le ministre bissau-guinéen de l’Education nationale a invité son homologue de la Côte d’Ivoire, Mariatou Koné, pour une visite dans son pays. Il a soutenu que cette démarche vise à donner aux Bissau-guinéens l’opportunité de saisir des marchés communs au sein de l’Uemoa.
AP/APA