La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), la plus grande association d’élèves et d’étudiants du pays, a condamné avec la « dernière énergie » le meurtre de Brice Dja Kouassi, un étudiant de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan dont le corps sans vie a été retrouvé à quelques encablures de cette institution, appelant dans la foulée à des « enquêtes efficaces».
L’étudiant de la trentaine, en deuxième année de Droit privé, a été retrouvé mort « dans la nuit d’avant-hier à hier (mercredi à jeudi) » dans un bas-fond du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, a dit vendredi à APA Saint-Clair Allah, secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).
« L’étudiant est décédé au bas-fond du CHU de Cocody », contiguë au campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny (publique), la plus grande du pays, a indiqué Saint-Clair Allah dans un entretien téléphonique à APA.
Selon le secrétaire général de la FESCI, Brice Dja Kouassi, a été agressé à coups de machettes puis «ligoté et mis dans un sac » avant d’être « jeté à la poubelle » dans le bas-fond.
Le corps sans vie a été découvert par des collecteurs d’ordures, a-t-il souligné, ajoutant avoir appris que « la police a mis la main sur le présumé meurtrier, un certain Djibril et certains de ses complices».
L’étudiant décédé, à l’en croire, gérait un box de Lotto (loterie) au sein du CHU de Cocody. Pour lui, cet incident est survenu « surement à la suite de mésententes » entre l’apprenant et ses agresseurs.
La FESCI reproche à la structure en charge de la sécurité dans les bâtiments et les entrées de l’université Félix Houphouët-Boigny ainsi que l’espace du campus de «ne pas faire son travail ». Son secrétaire général estime que des moyens devraient être déployés pour éviter ces situations.
LB/AP/ls/APA