L’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI) et son partenaire Semlex, l’opérateur désigné pour produire les titres d’identité en Côte d’Ivoire, ont signé un contrat avec le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB, zone france) sis dans la ville balnéaire de Grand-Bassam ( Sud d’Abidjan) en vue de s’y installer dans le cadre de la mise en place du Registre national des personnes physiques (RNPP) dans le pays.
Selon une note d’information transmise lundi à APA, il s’agit d’un contrat de bail à usage professionnel signé entre Diakalidia Konaté, le directeur général de l’ONECI et Philippe Pango, le directeur général de VITIB.
« La décision de s’installer dans cette zone franche du VITIB répond à la vision du gouvernement de faire de l’identification numérique une priorité dans sa politique de modernisation de l’administration. C’est pourquoi, ma structure est heureuse d’avoir eu cette opportunité de s’installer dans l’environnement TIC qu’offre le VITIB dans le cadre de la mise en place de la prochaine RNPP», a indiqué M. Konaté.
De son côté, Dr Philippe Pango, le directeur général du VITIB a estimé que l’arrivée de l’ONECI «confirme de plus en plus que le VITIB est en phase de réussir sa mission, à savoir contribuer à la digitalisation de l’économie ivoirienne, à commencer par l’administration ivoirienne ».
L’ONECI est l’institution chargée de mettre en place la politique nationale de l’état-civil et de l’identification en Côte d’Ivoire. Semlex Groupe, est une entreprise belge, spécialisée dans les solutions d’identification biométrique. Elle a signé en avril dernier, un accord de partenariat avec l’État de Côte d’Ivoire en vue de la mise en place du RNPP.
Elle devrait, par ailleurs, mener « incessamment» pour le compte de l’ONECI, la production de titres d’identité dans le pays.
La zone franche du VITIB de Grand-Bassam s’étend sur une superficie de 700 hectares. Le VITIB a entre autres, pour missions, de promouvoir et gérer la zone franche, de devenir la vitrine technologique de la Côte d’Ivoire et de rendre les entreprises de cette zone franche compétitives à l’export.
LB/ls/APA