L’Association des femmes et familles des détenus d’opinion de Côte d’Ivoire (AFFDO-CI) se réjouit de la grâce présidentielle accordant la libération de 51 personnes détenues pour des faits politico-judiciaires et la mise en liberté provisoire de six autres personnes.
L’AFFDO-CI exprime son « infinie gratitude au président de la République, M. Alassane Ouattara, pour cet acte concret et inestimable allant dans le sens de réconciliation nationale qu’il vient de poser aux yeux de tous », dans une note.
Dans cette dynamique, l’association a adressé ses « remerciements au président de l’Assemblée nationale, à toutes les autorités politiques, religieuses et traditionnelles qui ont su œuvrer à ses côtés, afin qu’une décision politique soit prise en faveur des détenus d’opinion ».
Le corps diplomatique a également contribué à ce résultat en accordant à l’AFFDO-CI une oreille attentive quant à cette situation politico-judiciaire. Par ailleurs, un collège des avocats nationaux et internationaux a été mobilisé pour défendre les droits des « détenus politiques ».
Sur ce registre, l’AFFDO-CI affirme partager « la joie » de l’ex-président Laurent Gbagbo, ainsi que de celle des familles des détenus ayant bénéficié de la grâce présidentielle et de la liberté provisoire du 22 février 2024.
L’organisation a, par ailleurs, apporté son « soutien à tous les détenus d’opinion encore incarcérés, tout en plaidant pour la prise d’une loi d’amnistie générale ». Le commandant Séka Yapo Anselme, le lieutenant de marine nationale Ourigou et le sergent de police Togba Arnaud Marcel restent toujours incarcérés.
Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a accordé le jeudi 22 février 2024 une grâce présidentielle à 51 détenus civils et militaires, et la mise en liberté provisoire au profit de six autres personnes, lors d’une réunion du Conseil national de sécurité.
AP/APA