A moins de 19 ans, Chiamaka Nnadozie, la frêle gardienne de but du Nigéria a mis tout le monde d’accord sur ses immenses talents, lors du match remporté par son pays face à la Corée du sud dans ce tournoi mondial de football féminin.
Si le Nigeria, multiple champion d’Afrique est encore en vie dans cette coupe du monde de football féminin, il le doit, incontestablement, à sa jeune gardienne de but Chiamaka Cynthia Nnadozie qui bouclera ses 19 ans, le 8 décembre prochain.
Mercredi, face à la Corée du Sud (2-0), la sociétaire des Rivers Angels, club nigérian, a multiplié les arrêts pour faire échec aux attaques coréennes afin de garder inviolée sa cage.
Du haut de ses 1,80 m, Chiamaka Nnadozie, dotée d’un calme olympien sur sa ligne de but avec un sens aigu d’anticipation, a sorti le grand jeu pour mettre en déroute Ji So-Yeon (6è), La Geum-Min (38è), Cho So-Hyum (52è), Lee So-doun (82è) et Yeo Min-ji (87è).
Cinq arrêts décisifs qui ont permis aux Nigérianes de s’imposer (2-0) face aux Asiatiques ultra-dominatrices et d’entretenir l’espoir d’une qualification pour les 1/8è de finales, lundi, au Roazhon Park de Rennes, face à la France pour la 3è et dernière journée du groupe A. Une performance de haut vol !
Comme celle réalisée en 2018 contre Haïti en Coupe du monde féminine U20 où Nnadozie a reçu le trophée de la joueuse du match.
En titularisant la gamine de 18 ans et 186 jours face aux expérimentées coréennes, en remplacement de la vétérane Tochukwa Oluehi (32 ans), Thomas Dennerby, le sélectionneur des Super Falcon a misé sur la jeunesse et les qualités de Chiamaka Nnadozie dont son pays aura à nouveau besoin pour défier la France, lundi, en dernier match du groupe A.
HS/te/APA