Le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un parti politique proche de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, dénonce la «confiscation des droits et des libertés» dans le pays après l’annulation de son meeting (par les autorités municipales) prévu samedi à Koumassi dans le sud d’Abidjan.
«Initialement prévue et autorisée à la place Inch Allah (Koumassi) pour ce 03 août 2019, cette manifestation a été finalement délocalisée au terrain de la Sogefia (Koumassi) à la demande de la mairie. Ce 02 août 2019, pendant que la mobilisation des militants battait son plein dans tous les quartiers de Koumassi, des manœuvres dilatoires ourdies par certains caciques du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), ont imposé l’annulation de cette manifestation politique somme toute légale et légitime», a déploré Félicien Sékongo, le président du MVCI.
Poursuivant dans un communiqué parvenu vendredi à APA, M. Sékongo a dénoncé «la confiscation des droits et libertés» et a appelé ses militants «au calme et à ne céder sous aucun mobile face à la volonté du RHDP de plonger une nouvelle fois le pays dans la violence ».
« Face à cette attitude du RHDP, le MVCI demeurera combatif et pacifiste », a assuré M. Sekongo. Mercredi dans une conférence de presse, Alain Michel Lobognon, un député proche de M. Soro et porte-parole du MVCI, a annoncé pour samedi, un meeting de cette formation politique à Koumassi dans le sud d’Abidjan avec d’autres partis de l’opposition.
« Ce sera le premier meeting de l’opposition significative. C’est un appel au réveil national. Il s’agira aux côtes de tous les démocrates, d’appeler à une vraie réconciliation et à une paix durable en Côte d’Ivoire», avait expliqué M. Lobognon.
LB/ls/APA