Ce partenariat vise à permettre aux acteurs des filières agricoles d’accéder à des services financiers adéquats.
En marge de la 6e édition du Salon pour l’agriculture et les ressources animales (SARA 2023), tenu du 29 septembre au 8 octobre 2023, à Abidjan, Orange Bank Africa, la Société financière internationale (SFI) et Orange Business ont porté en réflexion, à un panel, le financement des coopératives agricoles.
Au cours de ce panel, ces entités ont réitéré leur engagement à promouvoir l’inclusion financière, dans tous les secteurs d’activités, notamment agricole. Pour les agriculteurs l’accès aux services financiers est crucial pour le développement de leurs activités, ainsi que l’achat de semences, d’engrais ou encore de matériels agricoles.
Selon le Fonds international pour le développement de l’agriculture, le secteur agricole en Afrique de l’Ouest, représente en moyenne 30% de l’activité économique et emploie 60% de la population active. Ces chiffres démontrent le potentiel que représente ce secteur dans l’économie de la sous-région.
Pour Hassan Sabbah, senior opérations officer à la SFI, « stimuler le financement de l’agriculture, en particulier le secteur vivrier, qui est actuellement largement sous-financé, est essentiel pour soutenir la sécurité alimentaire en Afrique et promouvoir un développement inclusif et durable ».
La SFI travaille à travers l’écosystème des acteurs, en s’appuyant sur les nouvelles données et technologies, pour créer une dynamique synergique qui ouvre l’accès au financement pour le secteur, en particulier les coopératives de femmes, qui sont des acteurs clés.
Le rôle du partenariat consiste également à encourager les coopératives agricoles à diversifier leurs activités, à explorer de nouvelles opportunités de marché et à investir dans des activités connexes telles que la transformation des produits agricoles.
Cela passe par des offres de financement simples et adaptées aux réalités des producteurs, comme le prêt Tik Tak d’Orange Bank Africa. La banque digitale du groupe de Télécoms se positionne auprès des faitières, comme un partenaire fiable pour le développement du secteur agricole.
« Notre modèle de prêt instantané, qui fait ses preuves sur le marché du financement ivoirien depuis plus de trois ans, est la solution la plus efficace pour simplifier l’accès des services financiers aux agriculteurs de la zone ouest-africaine », dit Iba Seck, directeur marketing, communication et distribution d’Orange Bank Africa.
« Nous sommes déterminés à soutenir le développement des coopératives, sachant que les révolutions agricoles ont contribué à accélérer la croissance économique en Europe, en Amérique et en Asie », a-t-il ajouté.
L’intégration des technologies financières (FinTech) comme la banque mobile et le paiement numérique jouent un rôle prépondérant dans l’extension de l’inclusion financière aux populations rurales, majoritairement agricole.
Ces solutions permettent notamment aux agriculteurs d’effectuer des transactions financières de manière plus rapide, sécurisée et à moindre coût.
En favorisant l’inclusion financière dans le secteur agricole, la SFI et cette banque panafricaine contribuent non seulement à améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs, mais aussi à renforcer la résilience et le potentiel économique des communautés rurales dans le but de stimuler la croissance économique inclusive et durable à long terme.
La Société financière internationale, une branche du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Active dans plus de 100 pays, elle consacre son capital à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement.
Au cours de l’exercice 2023, la SFI a engagé un montant record de 43,7 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences de crises mondiales multiples.
AP/APA