Les 15 membres de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI, institution chargée de l’organisation des élections) ont été nommés, mercredi, à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Dimbokro (Centre) par le président Alassane Ouattara sur proposition des différentes parties prenantes.
Selon le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré qui rapportait devant la presse les décisions de ce Conseil des ministres, sur les 15 membres de la Commission centrale de la CEI, trois sont issus du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) et trois autres sont de l’opposition.
« Cette Commission est la résultante des négociations avec l’opposition et de toutes les parties prenantes », a soutenu M. Touré soulignant qu’il s’agit d’une Commission «consensuelle».
La nouvelle CEI reformée comprend 15 membres pour la Commission centrale, 07 membres pour le Bureau et 07 membres pour chacune des Commissions locales.
Les 15 membres de la Commission centrale sont répartis comme suit: 01 représentant du président de la République, 01 représentant du ministre de l’intérieur et de la sécurité, 06 représentants de la société civile, 01 représentant du Conseil supérieur de la magistrature, 03 représentants du pouvoir et 03 représentants des partis de l’opposition.
Les 15 personnalités membres de cette Commission centrale de la CEI sont Koné Sourou, Ibrahima Bayo, Coulibaly Kuibert, Kouamé Adjoumani, Sanogo Salimata Épouse Porquet, Marguerite Yoli Bi Koné, Julien Fernand Gauze, Yapobi Yolande, Bamba Sindou, Traoré Mefoua, Ebrotié Émile, Adja Serge, Lagou Henriette, Dogou Alain et Yapi Yapo.
C’est en application des recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples que les autorités ivoiriennes ont engagé la réforme de la CEI.
Mais cette réforme de la CEI ne rencontre pas l’adhésion du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié du pouvoir) et la branche du Front populaire ivoirien (FPI) incarnée l’ex-président Laurent Gbagbo en jugement à la Cour pénale internationale (CPI).
Ils ont boycotté les différents travaux qui ont abouti à cette réforme et le vote de la loi à l’Assemblée nationale et au Sénat.
LB/ls/APA