Dans une analyse, le FMI soutient que les perspectives macroéconomiques du pays demeurent favorables, en dépit des incertitudes liées à la guerre en Ukraine et aux menaces sécuritaires dans le Sahel.
Une mission du Fonds monétaire international (FMI) a séjourné du 1er au 14 mars 2023 à Abidjan. Cette mission s’inscrit notamment dans le cadre de la négociation d’un nouveau Programme économique et financier (PEF) pour les trois prochaines années.
Elle a consisté à passer en revue l’ensemble des indicateurs macroéconomiques, à en poser un diagnostic et à discuter des orientations des politiques économiques susceptibles de préserver la solidité du cadre macroéconomique et de soutenir la mise en œuvre du Programme national de développement (PND 2021-2025).
Pour l’année 2023, le FMI prévoit une croissance économique de 7,2% et un taux d’inflation à 3,7%. Le nouveau programme économique et financier convenu à l’issue des travaux, devrait permettre de consolider la stabilité macroéconomique du pays.
Le nouveau programme économique vise en outre à maintenir les notations financières obtenues par le pays et à créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales essentielles, la sécurité et les besoins d’investissement.
Les réformes structurelles clés comprennent notamment le renforcement de la protection sociale pour les ménages vulnérables, la promotion d’une croissance tirée par le secteur privé et plus inclusive. Le gouvernement poursuivra la mise en œuvre des réformes structurelles pour améliorer davantage le dynamisme de l’économie.
Ce nouveau programme économique et financier, prévu sur la période 2023-2026, sera présenté au Conseil d’administration du FMI en mai 2023. Cet accord prévoit un appui du Fonds Fiduciaire pour la Résilience et la Durabilité (FFRD) en vue d’accélérer les réformes en matière d’adaptation au changement climatique et à la transition énergétique.
La croissance économique de la Côte d’Ivoire s’est établie à 6,8% en 2022. Le pays a réussi, en 2021, à dégager un taux de croissance de 7 % en 2021, bien au-dessus de celui de 6,2% en 2019.
AP/APA