La Fondation Magic System ( du nom du mythique groupe musical ivoirien Magic System) a renouvelé mardi à Abidjan, son partenariat avec le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire dans l’optique de sensibiliser les festivaliers de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo ( FEMUA) sur les droits de l’homme, a constaté APA sur place .
La douzième édition du FEMUA qui est l’un des plus des grands festivals d’Afrique est prévue à Abidjan du 23 au 28 avril 2019 autour du thème «Genre et développement».
«La thématique du FEMUA 12 nous concerne à plus d’un titre. Nous allons poursuivre avec la Fondation Magic System notre mandat de promotion, de protection et de défense des droits de l’homme à travers des actions de communication, des espaces de débats constructifs», a assuré Namizata Sangaré, la présidente du CNDH après la signature de ce renouvellement de partenariat avec Salif Traoré dit A’Salfo, le président de la Fondation Magic System.
« Nous allons mettre à la disposition de la Fondation Magic System des experts pour animer des panels sur les droits de l’homme. Nous sommes convaincus que cette édition permettra encore d’initier des actions concrètes dans le cadre de la sensibilisation et de l’éducation des populations », a ajouté Mme Sangaré, rappelant que depuis la 10è édition du FEMUA en 2017, son institution a scellé un partenariat avec la Fondation Magic System.
« L’Union entre le CNDH et la Fondation Magic System contribue à faire connaître aux populations leurs droits et à valoriser la dignité humaine », a-t-elle par ailleurs souligné, estimant que « le FEMUA est une vitrine culturelle pour notre pays ».
Avant elle, Salif Traoré dit A’Salfo, le président de la Fondation Magic System a dit sa joie de renouveler ce partenariat avec le CNDH. « Nous voulons être une courroie de transmission des actions du CNDH », a-t-il dit, souhaitant que le FEMUA demeure une plateforme de communication pour cette institution.
« Cette troisième année de collaboration doit être la consécration de nos excellents rapports. Comme les deux précédentes années, il s’agira pour nos deux structures de conjuguer leurs efforts à travers ce prestigieux événement qu’est le FEMUA pour nous rapprocher davantage des populations », a expliqué auparavant, Jean-Louis Boua, le directeur exécutif de la Fondation Magic System.
Poursuivant, M. Boua a fait savoir que «notre collaboration consistera comme les éditions précédentes à offrir au CNDH nos différentes plateformes culturelles, scientifiques, sportives et celles dédiées aux enfants afin d’y déployer ses activités ».
En plus de l’aspect festif, le FEMUA se veut une tribune d’échanges, de promotion des droits de l’homme.
Le FEMUA qui se définit comme un des plus grands festivals de l’Afrique subsaharienne, se tient tous les ans dans une ville cosmopolite. Sa programmation artistique symbolise l’intégration. C’est également le témoignage d’une reconnaissance au village Anoumabo (commune de Marcory au Sud d’Abidjan) qui a vu naître les membres du groupe Magic System et de permettre à travers ce festival de poser des actions sociales au profit des populations ivoiriennes et africaines.
En outre, le FEMUA est un facteur de développement par ses actions sociales. Ainsi donc depuis sa création à ce jour, il compte à son actif la réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, de pouponnières, des dons aux réfugiés ainsi que la construction de plusieurs écoles primaires et maternelles offertes à l’Etat de Côte d’Ivoire.
LB/ls/APA