Un séminaire s’est ouvert, lundi à Yamoussoukro, pour trois jours afin d’expliquer le corpus de la stratégie nationale de l’état civil de Côte d’Ivoire aux différents acteurs.
Ce séminaire qui réunit des sous-préfets, des maires, des magistrats et des directeurs régionaux de la santé permettra aux participants de s’imprégner du corpus de la stratégie nationale de l’état civil et de son cadre légal.
La stratégie nationale de l’état civil élaborée autour de six axes, vise à doter la Côte d’Ivoire d’un cadre de référence pour asseoir un système d’état civil fiable, sécurisé, avec la production de statistiques vitales pour faciliter la gouvernance administrative, économique, politique et sociale.
Quatre présentations suivies d’échanges meublent les travaux de cette séance d’informations et de partage. Il s’agit du rôle et des responsabilités de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), et de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP).
Les changements majeurs de la nouvelle loi sur l’état civil ainsi que le rôle de chaque acteur dans les nouveaux mécanismes de déclaration et d’enregistrement des faits d’état civil dans les délais sont également au menu de cette rencontre qui s’achève ce mercredi.
Au cours des échanges de la première journée, le représentant du ministère de la justice, M. Rigobert Zéba, a informé les participants que désormais, dans la transcription des actes, le prénom doit précéder le nom conformément à la loi de 1964 sur l’état civil.
Le Directeur général de l’ONECI, Gnénin Sitionni Kafana a, pour sa part, rassuré sur la volonté de sa structure à jouer pleinement sa partition dans la modernisation du système d’état civil ivoirien.
La nouvelle loi sur l’état civil intègre plusieurs innovations notamment, les nouveaux mécanismes de déclaration et d’enregistrement des faits d’état civil avec de nouveaux acteurs ainsi que l’utilisation des procédés informatiques et des logiciels pour la collecte, le traitement, la centralisation et l’archivage des données.
Cette nouvelle loi découle de la volonté de la Côte d’Ivoire de moderniser son système d’état civil face au faible taux de déclaration des faits d’état civil et face aux insuffisances infrastructurelles et organisationnelles.
La mise en œuvre de la modernisation de l’état civil a démarré avec une phase pré-pilote d’expérimentation du logiciel national d’enregistrement des faits d’état civil.
Dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’état civil, l’ONECI bénéficie de l’appui technique et financier de l’Union européenne à travers Civipol.
PIG/ls/APA