La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a lancé samedi à Abidjan le Concours du CAFOP (Centre d’animation et de formations pédagogiques) session 2021 qui met en compétition plus de 55 000 candidats.
« Il y a un peu plus de 55 000 candidats pour 5 000 places. Seul le mérite devrait pouvoir nous aider à distinguer les candidats », a déclaré Mme Mariatou Koné à la suite d’une visite des centres du Lycée moderne de Treichville et du Lycée classique d’Abidjan.
Sur plus de 55 000 candidats enregistrés pour le concours de CAFOP session 2021, l’on dénombre 27 000 femmes, a fait savoir la ministre, indiquant que tous les candidats sont répartis dans 113 centres à travers le pays.
« C’est par le travail que les candidats seront admis (…) Peu importe le statut social des parents », a-t-elle lancé, estimant que « quand on a bien travaillé à ce concours, c’est-à-dire qu’ on a eu le maximum de points, on devrait réussir ».
« Beaucoup de candidats à l’approche du concours, au lieu de se concentrer sur les matières requises à l’épreuves, cherchent des parrains. Je ne vous dis pas, moi-même en tant que ministre, le nombre d’appels que j’ai reçu hier », a révélé la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.
Pour Mme Mariatou Koné, « seul le travail paie ». Et il n’est pas question de faire du favoritisme à des candidats, car « ce sont eux qui vont former les enfants; il n’y a pas de mauvais élèves, il y a de mauvais enseignants ».
« Si on a de bons enseignants, des enseignants responsables, les enfants devront bien travailler à l’école », a-t-elle poursuivi, rappelant que les résultats des épreuves écrites tenues ce jour sont attendus pour le mois de juillet.
Suite à une question d’un journaliste, elle a répondu qu’il y aura des réformes du concours du CAFOP, mais dans le cadre des états généraux de l’éducation annoncés, où « chaque Ivoirien sa s’exprimer sur ce qu’ il souhaite voir changer dans le système éducatif ».
AP/ls/APA