Environ cent-cinquante femmes des villages d’Andoumangan et de Djassé dans la localité de Jacqueville ( à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan) ont été sensibilisées sur leur autonomisation à « l’initiative de US Alumni Côte d’Ivoire », une association regroupant des bénéficiaires ivoiriens de programmes d’échanges des États-Unis, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon une note d’information transmise mardi à APA le projet dénommé « Women Wake up ou en français »Femmes, réveillez-vous», vise l’autonomisation de la femme rurale à travers le partage d’expériences avec des modèles de réussite.
« Ce sont 150 femmes issues des deux villages qui ont bénéficié de ces séances de sensibilisation. L’aspect consacré à l’autonomisation a consisté à faire d’une part l’examen des difficultés et des entraves à l’épanouissement socioéconomique de la gent féminine de ces villages et d’autre part, à présenter des modèles de réussite au féminin et les secrets de leur success story», explique la note.
Plusieurs femmes, considérées comme des modèles de réussite, dont Mme Gladys Anoh, entrepreneure ivoiro-sud-africaine, fondatrice de la marque de savon noir naturel OYEMI, ont partagé leurs expériences avec les femmes. Pour sa part, Malika Kamara, la responsable du projet « Women Wake Up», a annoncé la mise sur pieds prochaine d’un programme de mentorat au profit des femmes d’Andoumangan.
« Il s’agira de créer un lien concret entre celles-ci et des opératrices économiques ayant réussi dans leurs domaines pour veiller à la bonne application des leçons apprises au cours de ces ateliers afin de les booster dans leurs initiatives», précise le texte.
Financé par l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, le projet « Women Wake Up» a pour objectif de permettre aux bénéficiaires des bourses d’échanges de partager leurs expériences américaines par le biais d’actions communautaires déployées en zone rurale de préférence.
LB/ls/APA