L’organisation du 13e Congrès ordinaire, qui verra le renouvellement des instances du parti, est prévue les 19, 20 et 21 octobre 2023 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié (89 ans), a répondu ce samedi 27 mai 2023 à l’appel de son parti d’être candidat unique au prochain congrès électif, lors de la 15e session du Bureau politique, à Daoukro (Est), sa ville natale.
« Je vous exprime ma profonde gratitude pour votre confiance renouvelée à travers la motion de soutien du 7e Congrès extraordinaire qui a endossé la motion du Bureau politique du 29 septembre 2022 (…) faisant de ma personne le candidat unique à la présidence du Pdci au 13e Congrès ordinaire », a dit M. Henri Konan Bédié.
« Je veux vous dire à haute et intelligible voix que je réponds oui à votre appel », a déclaré l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, devant les membres du Bureau politique qui scandaient « Bédié président, Bédié président ».
Il s’est en outre félicité de ce que le Pdci a su montrer au monde entier sa dynamique et exprimé sa vision pour la Côte d’Ivoire, qui malgré les appels incessants du parti aux dirigeants actuels, « peine à aborder avec courage et humilité la résolution profonde des maux, dont elle souffre depuis plus de 20 ans ».
A l’issue du 7e Congrès extraordinaire du Pdci, plusieurs résolutions avaient été prises, dont l’adoption de nouveaux statuts reflétant la réalité du fonctionnement actuel du parti. Et ce, dans l’optique de la reconquête du pouvoir en 2025.
Le chef du Pdci n’a pas caché l’ambition de l’ex-parti unique de « gagner les prochaines échéances électorales ». Le collège électoral est convoqué pour le 2 septembre 2023 en vue des élections régionales et municipales couplées, un test majeur pour les partis avant la présidentielle d’octobre 2025.
« Dans le contexte actuel et devant les conditions d’organisation de ces élections, il nous fallait prendre des dispositions particulières pour garantir notre succès », a-t-il insinué, ajoutant que « nos résultats constitueront pour l’opinion nationale et internationale un signal fort sur le chemin de la reprise du pouvoir d’Etat en 2025 ».
AP/APA