Les championnats d’Afrique d’athlétisme des cadets et juniors ont pris fin, dimanche à Abidjan, avec « 21 records africains battus », a révélé Kalkaba Malboum, le Président de la Confédération Africaine d’athlétisme (CAA), au terme des compétitions, se disant « satisfait » du niveau des jeunes athlètes du continent.
« C’est un sentiment de grande satisfaction qui nous anime. Nous avons assisté à des débats de haut vol, lors de ces 5 jours au cours desquels des records africains, 21 au total, qui dataient de 20 ans ont été battus », s’est réjoui le président Kalkaba que ses pairs ont porté à la tête de la CAA pour un nouveau mandat de 4 ans.
Pour M. Kalkaba, les performances des jeunes athlètes augurent de bonnes perspectives pour l’athlétisme africain qui connaît «une diversification » dans la pratique de cette discipline sportive.
« Des Ethiopiens ont lancé des javelots. Des Kenyans ont lancé des disques. Des Nigérians ont fait du saut en hauteur et ont gagné des médailles d’or. Ce que l’on ne voyait pas par le passé. Et c’est à encourager. Je me réjouis de cette initiative qui a permis aux jeunes africains de 18 et 20 ans d’avoir la possibilité de faire la compétition », a-t-il ajouté.
Le président Kalkaba Malboum estime que « ce type de compétitions a un grand intérêt pour la relève », car, cela constitue « la fondation de l’athlétisme africain de demain » au plan international. Selon lui, il n’y aucune inquiétude à se faire concernant « les révélations et les talents de cette compétition ».
«Nous allons constituer un groupe baptisé la génération 2024 en vue des Jeux Olympiques de prévus à Paris. C’est maintenant qu’il faut commencer à les préparer. Ce, afin que ceux qui se sont signalés ici puissent atteindre le podium olympique pour l’honneur du continent africain », annonce M. Kalkaba.
Pour cela, le sprinteur sud-africain, Dambile Sinespo vainqueur du 200m en 20’52 et Offili Rose Mary du Nigéria (52’27) au 400m qui ont reçu les trophées de meilleures performances bénéficieront d’une bourse pour les accompagner jusqu’à ce qu’ils achèvent la génération 2024.
HS/ls/APA