Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a réagi mercredi sur l’affaire de rente viagère de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, affirmant qu’ « il n’y a pas de problème », à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro.
« Les anciens présidents (d’institutions) savent à qui s’adresser pour régler leurs primes viagères », a fait observer Sidi Touré, en réponse à une question d’un journaliste sur cette affaire, ajoutant qu’ « il n’y pas de problème », après un Conseil des ministres à Yamoussoukro.
Il a indiqué que les rentes viagères pour les différentes autorités telles que les anciens présidents de la République, les anciens présidents d’institution, sont « réglementées par une loi qui date de 2005 », tout en ajoutant que « l’administration travaille à cela ».
M. Soro qui a démissionné de la présidence de l’Assemblée nationale en févier demeure toujours député, notamment pour la circonscription de Ferkessedougou, dans le Nord de Côte d’Ivoire. Le porte-parole n’a pas donné de précision sur cette situation.
« J’aimerais ne pas entrer dans la politique vaine sur ces différents sujets qui certes sont importants mais ne doivent pas nous détourner sur l’essentiel » qui est l’amélioration des conditions de vie des populations, a-t-il poursuivi.
Moussa Touré, chargé de la communication de l’ex-président de l’Assemblée nationale, a écrit sur les réseaux sociaux que M. Soro, ex-Premier ministre de 2007 à 2012, « ne perçoit aucun centime au titre de ses rentes viagères sur décision du gouvernement ».
En réponse, Mamadou Touré, le porte-parole adjoint du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir), a déclaré que « Guillaume Soro touche régulièrement la moitié de sa rente viagère de Premier ministre, depuis qu’il a quitté la primature ».
M. Mamadou Touré a en outre souligné que M. Guillaume Soro perçoit « la moitié parce qu’il est député ». Pour lui, ce « prétendu blocage de ses indemnités viagères frisent une méconnaissance des textes ou relèvent purement de la mauvaise foi ».
Il a relevé que « ce qui a été arrêté et non suspendue, est son traitement » en qualité d’ancien chef de l’Assemblée nationale, expliquant que « quand on n’est plus ministre ou président d’institution, on touche pendant 6 mois le traitement qu’on avait, et passé ce délai, on ne touche plus rien ».
AP/ls/APA