La Côte d’Ivoire, désignée pour abriter cet évènement d’envergure internationale, sera le centre des réflexions sur les questions liées à l’eau et à l’assainissement.
A la clôture de la 90e session du Conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau (Aae), une convention a été signée ce jeudi 24 octobre à Abidjan entre ladite organisation, la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) et l’Alliance pour la gestion des boues de vidanges (FSMA).
Celle-ci répond à l’organisation du 21e congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE) couplée à la 7e conférence de l’Alliance pour la gestion des boues de vidanges (FSMA) qui se déroulera à Abidjan du 19 au 23 février 2023.
Le directeur général de la SODECI, Ahmadou Bakayoko qui a pris part à cette cérémonie de signature s’est réjoui de ce que la Côte d’Ivoire ait été désignée pour abriter ces assises et être le centre des réflexions sur l’eau pendant cette période.
« Cette signature est une étape de plus de notre ambition à travers ce congrès », a-t-il dit, marquant son engagement, tout en rassurant que la Côte d’Ivoire fera sa part pour la réussite de l’évènement qui mobilisera quelque 3.000 participants.
Il a par ailleurs salué la productivité des travaux de la 90e session de l’eau qui permet de faire des propositions concrètes quant à la réussite du congrès et à l’adressage des problématiques majeures sur la gestion de l’eau et de l’assainissement.
La directrice exécutive de FSMA, Jennifer Williams, elle, ne manque pas de relever l’intérêt de son organisation à être associée à travers ce congrès à l’Aae en vue d’entreprendre des actions communes pour le bonheur des populations.
« Notre collaboration avec l’Aae se verra renforcer sur le domaine de l’assainissement qui est notre domaine de couverture », dira-t-elle.
M. Pape Diop, président du Comité scientifique de la 90e session du Cst s’est dit satisfait de cette rencontre qui a lieu en prélude au congrès de février, compte tenu des réformes suggérées en vue de rendre l’Aae encore plus performante en raison de ces défis actuels.
Il a fait savoir que cela passe par le réaménagement des différentes structures de l’organisation et de son comité scientifique, appelant par ailleurs à un soutien institutionnel fort et l’accompagnement des différents bailleurs de fonds.
Le directeur exécutif de l’Aae, Sylvain Usher, lui demeure optimiste sur la portée des échanges entre les différents membres de l’association parce qu’ils enrichiront. Il a assuré que les réflexions adresseront les cas pratiques pour chaque pays sur la question de l’eau et de l’assainissement.
AP/APA