Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) vont notamment accueillir des chercheurs et décideurs politiques pour entre autres partager « des résultats scientifiques et les perspectives de santé publique » sur le continent.
Reportée plus tôt cette année en raison de la Covid-19, la conférence sur la santé publique en Afrique doit désormais se tenir du 14 au 16 décembre prochain à Addis-Abeba, en Éthiopie.
La pandémie a mis à nu l’extrême fragilité des systèmes de santé de plusieurs pays africains où les hôpitaux sont rapidement saturés. A en croire John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, cette situation constitue « une occasion historique pour la mise en place d’un nouvel ordre de santé publique, qui fera de la santé pour tous une réalité à travers le continent ».
La conviction du virologue camerounais est que l’Afrique peut « développer des systèmes de santé et des moyens de production capables de répondre efficacement à de multiples menaces sanitaires ». Pour ce faire, a-t-il déclaré, « la conférence annuelle inaugurale d’Africa CDC offre une plateforme qui permet de capitaliser sur les connaissances, l’expérience et l’ambition des Africains et d’ouvrir tous ensemble la voie à un avenir en meilleure santé pour tous ».
Pendant trois jours, les réflexions seront principalement axées sur le renforcement des systèmes de santé africains avec « un accent particulier sur le développement des compétences des professionnels en début de carrière ». Un Comité d’organisation, composé de plus de 15 spécialistes de la santé du continent africain et du monde entier, va contribuer à l’orientation stratégique de la conférence.
De son côté, Pr Agnes Binagwaho, coprésidente de la conférence sur la santé publique en Afrique, a affirmé que ce rendez-vous sera « une tribune propice pour passer en revue les leçons tirées de la Covid-19 et pour concevoir des systèmes de santé plus résilients, en mesure de répondre efficacement aux crises futures ».
ID/APA