La région de Tillabéry a essuyé, lundi après-midi et dans la soirée, trois attaques dont l’une dirigée contre la prison de cette localité située au sud-ouest du Niger s’est soldée par la mort d’un officier des Forces de sécurité et de défense (FDS) qui s’opposaient aux assaillants, des individus lourdement armés.
Cette attaque, menée précisément à 16h contre la prison de haute sécurité de Koutoukalé (environ 45 km de Niamey, la capitale nigérienne), a permis en outre aux assaillants de s’emparer d’un véhicule des FDS. Toutefois, selon un tweet du ministre de l’Intérieur, Bazoum Mohamed, l’attaque a été repoussée par les forces de sécurité qui se sont ensuite lancées à la poursuite des assaillants.
Lieu de détention le mieux gardé du Niger du fait qu’il abrite de présumés djihadistes maliens, des terroristes de Boko Haram et des trafiquants de tout genre, la prison de haute sécurité de Koutoukaké avait été attaquée en octobre 2016 par des individus conduisant des motos. A l’époque, on avait pensé à des groupes de narcotrafiquants tentant de libérer leurs complices.
Les deux autres attaques perpétrées lundi dans la région de Tilabéry ont eu lieu dans la soirée, avec pour cible les localités de Mangaizé (150 km de Niamey) et de Dolbel (300 km de Niamey). Dans cette localité frontalière du Burkina Faso, l’attaque a visé une église où on a déploré un blessé par balle et d’importants dégâts matériels.
A Mangaizé, qui abrite un camp de réfugiés maliens, on fait état seulement de matériel de communication saccagé.
AS/cat/APA