Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a une grande part de responsabilité dans le déclenchement de la guerre et de la crise humanitaire qui s’en est suivie dans la région éthiopienne du Tigré, selon l’Onu.
Dans une note de quatre pages, notre source indique que le TPLF a provoqué l’offensive du gouvernement éthiopien en attaquant et en s’emparant du quartier général du commandement nord de l’Ethiopie au Tigré au début de novembre 2020, ce qui partout ailleurs au monde serait perçu comme un « acte de guerre et un acte qui généralement déclenche une réponse militaire pour la défense de toute nation ».
Le document fait un compte rendu du rôle de l’Ethiopie dans la crise, faisant écho aux points de discussion du gouvernement et répétant les affirmations des dirigeants éthiopiens selon lesquelles, la communauté internationale n’a pas réussi à répondre aux provocations du TPLF au cours des deux dernières années, notamment son opposition aux réformes initiées par le gouvernement et son refus de s’engager dans ses discussions politiques avec le gouvernement.
Le mémo exhorte également les Etats donateurs à se concentrer davantage sur les objectifs de développement et les objectifs humanitaires, et moins sur la réprimande du gouvernement éthiopien pour son bilan en matière de droits humains et en particulier les situations pendant le conflit.
Il recommande que toute enquête sur les violations des droits de l’homme soit menée par la Commission nationale des droits de l’homme de l’Ethiopie, éventuellement avec une participation internationale.
MG/abj/fss/te/APA