L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) exige en plus la levée immédiate de toutes les restrictions imposées sur l’ex président de la transition Bah N’daw et son Premier ministre, Moctar Ouane.
Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) réuni en session extraordinaire jeudi 3 juin 2021 à Paris, sous la présidence de la Secrétaire générale Louise Mushikiwabo, a pris cette décision après le nouveau « coup d’Etat » perpétré le 24 mai dernier contre les autorités légitimes de la transition par la junte dirigée par le Colonel Assimi Goïta, nouveau président de la transition et chef de l’Etat.
L’Organisation de la Francophonie exige par ailleurs la nomination d’un Premier ministre civil et d’un gouvernement inclusif reflétant « la diversité sociopolitique du Mali » et respectant la législation malienne en matière de représentation des femmes au sein des organes politiques.
Conformément à la charte de la transition, le CPF exige le respect du calendrier électoral. Celui-ci prévoit la tenue des élections au plus tard en mars 2022.
Enfin, l’OIF réitère son soutien aux efforts continus des partenaires internationaux et régionaux, en particulier la Cédéao, et sa disponibilité à œuvrer à leurs côtés en faveur d’une transition inclusive et apaisée.
L’Organisation internationale de la Francophonie créée en 1970 compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs. Elle a pour mission de promouvoir la langue française, la diversité culturelle et linguistique, la promotion de la paix de la démocratie et des droits de l’homme. L’OIF soutient aussi l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche.
CD/APA