Le 66ème Régiment d’artillerie des Forces armées du Ghana a arrêté 21 personnes soupçonnées d’être des sécessionnistes liées au mouvement dénommé Western Togoland Group.
Selon un rapport du journal d’Etat, Daily Graphic paru mardi, les 21 personnes soupçonnées d’appartenir à la fondation séparatiste Homeland Study Group (HSGF) ont été arrêtées lors d’un camp d’entraînement secret dans la collectivité rurale de Kpevedui dans la municipalité de Ketu North (région de la Volta).
Les recrues, composées de 20 hommes et d’une femme, ont été arrêtées lors d’un raid à l’aube sur le camp d’entraînement dans une vallée, enfouies au fond d’une forêt dense à Feivu, près de Kpevedui. Ils auraient subi des exercices militaires durant une semaine.
Avant leur arrestation, le groupe, dont les membres sont âgés de 20 ans, aurait subi des exercices militaires et un entraînement physique intense. Ils ont depuis été transportés par avion à Accra et placés sous la garde du Bureau of National Investigation (BNI) pour de nouveaux interrogatoires.
Le commandant du 66ème Régiment d’artillerie de Ho, le lieutenant-colonel Bernard Baba Pantoah a confié à la presse avoir reçu une information dimanche après-midi selon laquelle le groupe suivait une formation militaire dans un endroit secret.
Le raid contre eux a été lancé dans la nuit. « A l’aube, nous avions déjà encerclé le camp d’entraînement avec nos 40 hommes du 66ème Régiment et deux enquêteurs sur les lieux du crime », a écrit le journal, citant le lieutenant-colonel Baba Pantoah.
Deux des sécessionnistes auraient réussi à s’échapper pendant l’opération et seraient toujours en fuite.
DAP/GIK/fss/cgd/APA