Les Etats-Unis sont gravement préoccupés par les atrocités signalées et la détérioration générale de la situation dans la région du Tigré en Ethiopie.
Nous condamnons fermement les meurtres, les expulsions et déplacements forcés, les agressions sexuelles et autres violations et abus très graves des droits de l’homme par plusieurs parties que diverses organisations ont rapportées à Tigré, a déclaré dimanche le Département d’Etat américain dans un communiqué.
« Nous sommes également profondément préoccupés par l’aggravation de la crise humanitaire. Les Etats-Unis ont à plusieurs reprises incité le gouvernement éthiopien à souligner l’importance de mettre fin à la violence, d’assurer un accès humanitaire sans entrave au Tigré et de permettre une enquête internationale complète et indépendante sur toutes les violations des droits, abus et atrocités. Ceux qui en sont responsables doivent être tenus pour responsables », indique le communiqué.
Les Etats-Unis prennent acte des déclarations du 26 février du Bureau éthiopien du Premier Ministre et du Ministère des affaires étrangères promettant un accès humanitaire sans entrave, se félicitant du soutien international pour les enquêtes sur les violations et abus des droits de l’homme et s’engageant à rendre des comptes. La communauté internationale doit travailler collectivement pour faire en sorte que ces engagements soient tenus, selon le communiqué.
Le Département d’Etat américain a déclaré que le retrait immédiat des forces érythréennes et des forces régionales d’Amhara du Tigré était une première étape essentielle. Elles devraient être accompagnées de déclarations unilatérales de cessation des hostilités par toutes les parties au conflit et d’un engagement à permettre la fourniture sans entrave d’une assistance à ceux qui se trouvent au Tigré.
Les Etats-Unis sont déterminés à travailler avec la communauté internationale pour atteindre ces objectifs. A cette fin, l’USAID va dépêcher une équipe d’intervention en cas de catastrophe en Ethiopie pour continuer à fournir une assistance vitale.
« Nous demandons aux partenaires internationaux, en particulier l’Union africaine et les partenaires régionaux, de travailler avec nous pour faire face à la crise au Tigré, y compris à travers une action à l’ONU et dans d’autres organes pertinents », a conclu le Département.
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