Les journaux sénégalais parvenus à APA ce lundi 25 juillet 2022, évoquent le dernier virage de la campagne électorale des législatives.
« Ousmane Sonko mène le je », titre Walf Quotidien. A cinq jours de la fin de la campagne, « les choses s’emballent », informe le journal. Bien que n’étant pas candidat, Ousmane Sonko s’attaque à une partie de l’opposition qui ne tarde pas à répliquer souligne le journal.
Ainsi, dans le journal Le Quotidien, « Sonko (est) traîné dans la boue ». « Il ment et il sait qu’il ment », réplique la coalition citoyenne des valeurs Aar Sénégal. « Allah n’aime pas les menteurs », crache Aliou Sow, ancien ministre sous le régime d’Abdoulaye Wade.
Dans L’Observateur, Ousmane Sonko déclare que « toute l’opposition à l’exception de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple) et Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal) sont à la solde de Macky Sall. »
« La dernière ligne droite », lance EnQuête. Dans les colonnes du journal, Mimi Touré, tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour le même espoir, coalition présidentielle), « pose ses conditions » pour un débat avec Ousmane Sonko.
A Thiès, Yankhoba Diattara de la coalition présidentielle, promet une « Remontada » après son revers lors des municipales. Ousmane Sonko fait feu sur l’opposition qui réplique. A Saint-Louis, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances Amadou Bâ en renfort à Mansour Faye.
Le Soleil relate la signature d’un accord sur les céréales entre la Russie et l’Ukraine. « Un succès pour l’Union africaine et Macky Sall », indique le quotidien national.
Sur un autre registre, Libération signale que Conakry piste 1636 milliards à Dakar dans le cadre de la délinquance financière présumée. L’opérateur économique, Ngalé Ousmane Hann, souligne le journal, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et écroué à à la prison de Rebeuss, suite à un mandat d’arrêt international du juge du premier cabinet et Kaloum.
Dans cette mouvance, L’Observateur sur la fin de cavale de Pape Mamadou Seck à Darou Karim, village religieux situé à cinq kilomètres à l’ouest de la Grande mosquée de Touba.
Le membre présumé de la Force spéciale, ajoute le journal, a été perdu par son téléphone. Lui et son groupe sont accusés de « complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles à l’ordre public graves, association de malfaiteurs avec une entreprise terroriste ».
CD/APA