Le Tribunal de première instance d’Abidjan a renvoyé à nouveau au 16 août prochain, le procès opposant la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) à l’État de Côte d’Ivoire, a appris APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon Me Oupoh Carine, l’avocate de la chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire interrogée par APA, « ce nouveau renvoi intervient pour nous permettre de faire des observations sur les conclusions prises par le ministère public dans le dossier».
Les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire ont assigné le ministère ivoirien de la communication et des médias ( leur tutelle) en justice en vue de faire cesser la décision de « destruction illégale » de leurs dispositifs publicitaires en cours dans le district autonome d’Abidjan.
La CAFCI estime à ce jour, à plus d’un milliard FCFA le préjudice financier qu’elle enregistre du fait de la destruction des dispositifs publicitaires de ses membres dans le district d’Abidjan.
« Il ne faudrait pas qu’on nous fasse passer pour des réfractaires au développement de ce pays », avait soutenu dans une conférence de presse, Mahama Coulibaly le 1er août dernier, estimant que l’assignation de l’État de Côte d’Ivoire en justice vise à faire cesser et dénoncer « une voie de fait ».
De son côté, le ministère ivoirien de la communication et des médias dénonce une « anarchie visuelle » dans la capitale économique ivoirienne du fait de ces « dispositifs publicitaires irréguliers ». Selon le ministre Sidi Touré qui dit être « dans son rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens », 1629 dispositifs publicitaires non autorisés ont été dénombrés à Abidjan.
LB/ls/APA