Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant du compte rendu du conseil des ministres à la politique en passant par des faits de société.
« Santé : plus de 11 milliards pour équiper et réhabiliter 117 formations sanitaires ivoiriennes. Passation des marchés publics : les marchés de gré à gré en baisse de 7,7 points en 2018 », rapporte le journal à capitaux publics Fraternité Matin dans son compte rendu du conseil des ministres, présidé, mercredi, à Abidjan par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
«Blocage des écoles et des universités publiques : le gouvernement dénonce des grèves pas justifiées à relent politique », reprend à son tour L’Intelligent d’Abidjan.
Augmentation illégale des frais de mobile money : des sanctions annoncées contre Orange, Mtn et Moov, ajoute ce journal indépendant. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que le gouvernement sort les griffes contre les grèves « injustifiées » et la hausse des taxes de mobile money. De son côté de L’Expression qui s’intéresse pour sa part aux nominations qui ont été faites lors du conseil des ministres d’hier.
Pendant que l’opposition se dresse contre ses actions, les chefs d’Etat africains confient le plan de développement du continent à Ouattara, affiche Le Jour Plus pour ouvrir la page politique du jour.
Lâché par ses alliés, pressés par l’opposition et la société civile, Ouattara s’offre une autre armée spéciale en ignorant le ministère de la défense, riposte LG Infos. Ce qui fait écrire à Le quotidien d’Abidjan qu’attaqué de toutes parts et affaiblit, le régime Ouattara demande pardon en cachette à Soro.
Déterminé à tout dire, Guillaume Soro a encore fait une autre sortie, hier, souligne de son côté Soir Info, quand dans une interview accordée à Notre Voie, François Panduel d’Amnesty International pense que « la Côte d’Ivoire est hantée par ses vieux démons ».
En page société, Le Temps s’intéresse à un autre pan de la crise qui secoue l’école ivoirienne depuis plusieurs semaines. Victimes d’agressions, de violences et autres représailles, des enseignants fuient les villes de l’intérieur où la situation est « invivable », écrit à ce propos ce journal.
« Rupture de la trêve sociale/ Grève dans l’enseignement : le gouvernement voit la main des politiques », rapporte pour sa part L’Expression, là où Le Patriote estime que les enseignants ivoiriens jouent avec le feu en sacrifiant l’avenir des enfants pour des primes.
CK/ls/APA