Les journalistes ivoiriens ont célébré, dimanche, la 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse à travers un webinaire (échanges interactifs via internet) organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des Organisations professionnelles des médias (OPM) autour du thème central, « Le journalisme sans crainte ni complaisance ».
Organisée à la Maison de la presse d’Abidjan avec la participation d’une vingtaine de personnes pour tenir compte des mesures barrières pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), cette Journée retransmise en direct via internet, a été meublée par trois sous-thèmes.
Le premier sous-thème consacré à l’indépendance des médias et des journalistes, a été animé par Mme Sidonie Amoikon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe de régulation), quand le deuxième sous-thème porté sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » a été présenté par Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’ISTC Polytechnique.
L’égalité des genres au sein des rédactions, a constitué le troisième sous-thème animé par Agnès Kraidy, journaliste-consultante, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).
Le président de l’UNJCI Jean-Claude Coulibaly ainsi que la représentante et chef du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, Anne Lemaistre se sont félicités que ce «coup soit marqué» en dépit de la crise sanitaire que traverse le monde.
A ce propos, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a souligné dans une déclaration qu’à l’instar des acteurs du monde médical, les journalistes ivoiriens mènent le « combat pour la vie» contre la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.
« Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les acteurs des médias, tout autant que les acteurs du monde médical que les chercheurs, mènent le combat pour la vie. Pour les journalistes, il est crucial que les populations aient accès à des informations fiables», a indiqué M. Touré.
Parlant de la responsabilité des médias dans la lutte contre cette maladie, il a soutenu que les journalistes doivent faire connaître les gestes barrières qui nous préservent, faire savoir les comportements à adopter, les démarches à entreprendre, les décisions à prendre, aider à éviter l’intoxication par les fausses nouvelles.
« La liberté n’a de sens que par rapport à la responsabilité qu’elle impose. Et cette responsabilité, les journalistes l’incarnent dans la pleine conscience du poids de leur profession», a-t-il estimé.
Plus que jamais, nous avons besoin des médias engagés pour le « bien commun», a ajouté M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.
« A tous les journalistes du monde entier, aux journalistes et aux professionnels de la communication de notre pays, je vous dis merci au nom du Gouvernement ivoirien pour votre engagement à célébrer l’information qui sauve », a poursuivi M. Touré se félicitant de l’amélioration du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.
En effet, la Côte d’Ivoire est passée de la 159è place de ce classement en 2011 à la 68è en 2020 figurant ainsi dans le top 10 des pays les mieux classés en Afrique.
LB/ls/APA