Décédé samedi à l’age de 103 ans, le père de la littérature ivoirienne, Bernard Binlin Dadié ou Bernard Abou Koffi Binlin Dadié à l’état-civil fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.
«Pagne noir sur la littérature ivoirienne. Bernard Dadié : rideau ! Le père de Climbié s’est éteint samedi», informe le journal gouvernemental Fraternité Matin qui fait ensuite un retour sur les œuvres du célèbre homme des lettres.
Grande figure de la littérature ivoirienne, Bernard Dadié, « la bibliothèque centenaire » s’est fermée à jamais, commente Le Nouveau Réveil à côté de Le Temps qui annonce à son tour «le décès du père des lettres ivoiriennes», Bernard Dadié. De son côté, L’Expression retrace le testament du « seigneur des lettres ivoiriennes », là où Le Patriote parle de pluie d’hommages pour le grand homme de lettres.
Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que «les Ivoiriens pleurent» Bernard Dadié. Littérature et politique en deuil : Bernard B. Dadié s’est éteint. Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) rend hommage à l’illustre disparu, fait remarquer Notre Voie quand LG Infos s’intéresse pour sa part à l’hommage « émouvant » de Laurent Gbagbo à M. Dadié.
« Tu as accédé au statut des hommes d’exception (…) Tu as fait don de ta vie aux opprimés (…) Je tiens fermement le flambeau que tu m’as donné en 2010 », rapporte ce journal en citant l’ex-président ivoirien.
CK/hs/ls/APA