Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la visite officielle du président Macky Sall au Mali pour aborder avec le chef de la transition plusieurs questions dont l’affaire des 49 militaires ivoiriens accusés d’être des « mercenaires » avant d’être inculpés et écroués.
« Dakar-Bamako sur les rails », indique Bés Bi à propos de la visite de Macky Sall hier au Mali, notant une convergence de points de vue avec le colonel Assimi Goïta sur les « échanges commerciaux, la transition et les militaires ivoiriens » détenus au Mali depuis le 10 juillet et inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’état ».
Le Soleil note pour sa part que Macky Sall a fait un « appel à la communauté internationale » pour lutter contre le terrorisme au Mali. Ce pays « mérite le soutien de toute la communauté africaine », a dit le président en exercice de l’Union africaine (UA) avant de poursuivre sa mini-tournée africaine qui doit le mener au Tchad et au Gabon. Suffisant pour que L’AS le surnomme « le nouveau pompier africain » pour son activité pour la libération des soldats ivoiriens au Mali et ses succès diplomatiques dans le dossier du Sud Soudan, entre autres.
En politique, Pape Diop, le député qui a rejoint récemment la majorité présidentielle pour lui permettre d’obtenir la majorité parlementaire absolue, se livre dans une « grande séance d’explications » dans L’Observateur. Il revient notamment sur « ce que Macky Sall lui a dit au téléphone », « le rapprochement infructueux de Yewwi » Askan Wi (libérer le peuple), l’une des principales formations de l’opposition, et « le SMS envoyé à Karim Wade », l’ex-ministre du régime libéral exilé au Qatar depuis 2016.
Par ailleurs, « l’opposition et le pouvoir sont obligés de dialoguer », indique Ibrahima Sène, leader du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), membre de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). « Le peuple a montré sa volonté d’en finir avec les majorités monolithiques », analyse le responsable politique de ce parti de gauche.
A propos du « déménagement chaotique » de l’Hôpital Aristide le Dantec (HALD) de Dakar, Le Quotidien dit « HALD au mauvais traitement » avant de publier la liste des structures de recasement des services. Toutefois, « il n’y a pas lieu de stresser ni pour les malades ni pour le personnel », rassure Dr Babacar Thiandoum, directeur de cet hôpital dont la reconstruction va démarrer au mois de septembre pour un investissement de 60 milliards FCFA.
ODL/cgd/APA