La Coalition nationale des associations et ONG en faveur de l’enfant (CONAFE) souligne l’urgence d’adopter le Code l’enfant en gestation depuis 2006.
La société civile sénégalaise est impatiente de l’adoption de ce document. La Secrétaire exécutive, Justine Liaison demande ainsi à l’Etat de concrétiser ses efforts et de finaliser le Code l’enfant. « L’adoption du Code de l’enfant est devenue urgente. Ce code pourra permettre de pérenniser les progrès en matière de protection et de promotion des droits de l’enfant », soutient Mme Liaison.
Elle s’entretenait avec APA en marge d’un atelier de deux jours (17-18 septembre 2021) portant sur l’orientation méthodologique pour l’élaboration des rapports de la société civile et des enfants sur la Convention des droits de l’enfant (CDE).
Selon la Secrétaire exécutive de la CONAFE, il est temps de sortir des tiroirs le nouveau Code l’enfant. « Nous, société civile, nous avons trop attendu ce nouveau Code de l’enfant. Nous avons également tout fait pour son adoption. C’est pourquoi, l’Etat doit bouger », poursuit Justine Liaison.
La Coalition nationale des associations et ONG en faveur de l’enfant (CONAFE) estime que « l’adoption d’un Code de l’enfant, un document unique de référence en la matière, contribuera sans commune mesure à renforcer le cadre légal de protection des enfants ».
Les enfants représentent 48,25% de la population sénégalaise et constituent l’un des groupes les plus vulnérables, explique la CONAFE, déplorant que beaucoup d’entre eux sont victimes de formes diverses de violences et du non-respect de leurs droits.
Cadre fédérateur pour le suivi général des droits de l’enfant, la CONAFE regroupe plus d’une centaine d’organisations de la société civile travaillant dans le domaine de l’enfance et réparties dans les 13 régions du Sénégal.
Elle inscrit ses actions dans un cadre d’interpellation, de plaidoyer pour le respect des engagements pris par l’Etat du Sénégal, d’influence et de suivi de l’application des Conventions relatives aux droits humains, en particulier aux droits de l’enfant et par les Chefs d’Etats et les ONG.
TE/APA