Le gouvernement du Kenya a annoncé, jeudi, l’interdiction immédiate de l’adoption d’enfants par des ressortissants étrangers.
Une réunion spéciale tenue à Nairobi et présidée par le président Uhuru Kenyatta a également chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de formuler un nouveau document de politique visant à réglementer l’adoption d’enfants par des étrangers au Kenya.
Par ailleurs, la réunion a chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de rationaliser les activités de la Société de protection de l’enfance du Kenya et celles des foyers pour enfants à travers le pays.
Bien que le gouvernement n’ait pas expliqué la raison cette mesure d’interdiction, on s’inquiétait déjà de la multiplication des affaires de traite d’enfants résultant de l’abus des procédures d’adoption par les étrangers au Kenya.
Les lois kenyanes ne définissent pas la vente d’enfants, le proxénétisme et le commerce d’enfants dans le cadre du trafic d’enfants.
Des études antérieures ont montré que l’adoption entre pays était une activité lucrative au détriment des enfants.
Les adoptions à l’étranger rapportent jusqu’à 7.000 dollars par enfant au titre des honoraires d’avocat, en plus des frais payés par les demandeurs, conformément aux directives du Comité d’adoption.
JK/as/fss/te/APA