Un tir de gaz lacrymogène a perturbé le déroulement du procès.
APA-N’Djamena (Tchad)
Repris ce 15 février, le procès des ex-combattants du groupe rebelle Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) est de nouveau suspendu, sine die.
A l’origine, un incident s’est produit à la reprise de l’audience causant une perturbation.
En pleine séance de notification des infractions aux accusés, un gaz lacrymogène a été tiré (intentionnellement ou par inadvertance) par un élément de la garde nationale et nomade, déployé pour assurer la sécurité dans l’enceinte de la maison d’arrêt de Klessoum où se tient le procès.
Les effets du gaz ont provoqué une débandade dans la salle d’audience provoquant une panique générale. Les magistrats ont suspendu la séance sans fixer une nouvelle date.
Le procès des ex-combattants du FACT a été ouvert le lundi 13 février. Il a été suspendu le même jour à la demande des avocats de la défense. 425 ex-rebelles sont concernés par ce procès. Ils doivent répondre des chefs d’accusation d’actes de terrorisme, assassinat du président de la République, enrôlement des mineurs dans les forces armées, mercenariat, atteinte à l’intégrité et à la sécurité du territoire.
Idriss Deby Itno a été tué en avril 2021 dans une contre-offensive de l’armée tchadienne contre le FACT. Il a été remplacé à la tete du pouvoir par son fils, le général Mahamat Idriss Deby Itno.
CA/ac/APA