Un désaccord sur la tenue des législatives et des locales au Tchad s’est installé entre le président Idriss Déby Itno, et le président de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni), Kodi Mahamat, le premier exigeant des consultations durant cette année ou en janvier prochain là où l’organe propose le mois d’avril ou de novembre 2020.
Lors de sa dernière rencontre avec la classe politique, au début de ce mois, le chef de l’Etat tchadien, après avoir accepté une modification du Code électoral, a instruit les organes chargés de l’organisation des élections, à savoir le Cadre national du dialogue politique (CNDP), le Bureau Permanent des Élections (BPE) et la Ceni, de proposer un calendrier électoral.
En réponse, Kodi Mahamat a émis l’idée de coupler les élections législatives aux locales et d’organiser la consultation électorale en avril 2020 ou en novembre 2020.
Mais le président Déby, par la voix de son chef de cabinet, a soutenu qu’il a pris des engagements l’obligeant à tenir les élections à la fin de cette année ou au plus tard en janvier 2020.
Partant de là, la présidence de la République a souhaité que le CNDP, le BPE et la Ceni travaillent ensemble pour y arriver.
Le ministre des Affaires étrangères, Mahamat Zène Chérif, dans une déclaration adressée jeudi dernier aux diplomates accrédités au Tchad, a affirmé que les élections auront bien lieu dans le délai prévu.
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