Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé, mardi à Libreville, un conseil des ministres, le premier depuis son Accident vasculaire cérébral (AVC) d’octobre dernier survenu en Arabie Saoudite.
Rentré de Rabat Maroc) dimanche, Ali Bongo a fait le ménage aussi bien à la présidence de la République que dans l’administration publique.
Son influent homme de main, le coréen Me Sang Chul Park a été débarqué. Maître de Taekwondo, Park est arrivé au Gabon alors qu’Ali Bongo Ondimba était âge de 16 ans et avait été affecté à sa sécurité par son prédécesseur de père, Omar Bongo Ondimba. Me Park était considéré comme un père pour chef de l’Etat.
Soleman Liban, coordonnateur du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) a été évincé pour le poste d’ambassadeur du Gabon en Arabie Saoudite. Lors du premier mandat d’Ali Bongo Ondimba (2009-2016), Soleman Liban, occupait le poste de chef de cabinet du président de la République où il était qualifié d’homme lige d’Ali Bongo Ondimba.
Sayid Obeloko, un autre proche du chef de l’Etat a été limogé du poste de directeur général de l’Office et rade du Gabon (OPRAG), la société chargée de la gestion des ports du pays.
Certaines sociétés publiques et agences ont été purement supprimées. Il s’agit notamment du Conseil gabonais des Chargeurs dont les attributions ont été affectées à l’OPRAG. La suppression de cette entreprise publique, vieille de plusieurs décennies fera probablement grincée des dents. Elle emploie plusieurs gabonais.
D’autres entités ont été aussi liquidés, notamment le Fonds national d’aide sociale (FNAS), le Comité de privatisation qui avait pour mission le suivi de privatisation des entreprises au Gabon.
Lundi dernier, le chef de l’Etat a effectué une balade abord de son véhicule dans certaines artères de Libreville où il a été salué par les populations.
Ali Bongo est en convalescence depuis décembre dernier au Maroc, après l’AVC dont il a été victime le 23 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite.
PIM/te/APA