Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, également président du comité de haut niveau sur la Libye, a quitté Brazzaville ce mardi matin pour le Caire (Egypte) où il va prendre part au sommet inter-libyen dont le but est la recherche d’une issue à la crise libyenne qui a atteint son paroxysme le 4 avril dernier avec l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar sur la capitale, Tripoli.
Co-initiateur de ce sommet, le chef de l’Etat congolais a multiplié les initiatives en direction des parties libyennes, depuis qu’il avait été chargé de la mission de conduire les négociations par ses pairs.
De passage à Brazzaville, où il a rencontré le chef de l’Etat congolais, le 18 avril dernier, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait évoqué la nécessité de ce sommet inter-libyen qui, d’après lui, s’inscrit dans le droit fil du « devoir de l’UA d’accompagner la Libye pour que la transition soit conforme à la volonté du peuple et surtout permettre le retour de la légalité constitutionnelle ».
Nombre d’observateurs de la crise libyenne pensent que la solution à la crise libyenne est rendue complexe à cause de la multiplicité d’intervention, d’où la nécessité d’une solution concertée.
L’organisation panafricaine plaide donc pour que toutes ces initiatives soient concertées. Elle milite également pour que tous les acteurs de cette crise soient associés pour trouver une solution durable.
En février dernier, lors du 32ème sommet de l’Union Africaine, à Addis-Abeba, les chefs d’Etat et de gouvernements avaient adopté une feuille de route en vue du dénouement de la crise libyenne.
Celle-ci prévoyait un forum inter-libyen de réconciliation, en juillet 2019.
LCM/ard/cat/APA