L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires assistent les populations impactées par l’éruption du volcan Nyiragongo localisé à Goma, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Il y a trois jours, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué que « quelque 350.000 personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire ».
Répondant à cet appel au secours, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a offert « des fournitures médicales et des médicaments » aux personnes déplacées à Rutshuru et Minova, deux territoires de la province du Nord et du Sud Kivu.
Les coulées de lave du volcan Nyiragongo auraient provoqué le déplacement de près de 450.000 individus. Depuis une semaine, le HCR s’emploie à installer « des abris collectifs pour décongestionner les écoles et les églises » et à distribuer « des articles de première nécessité tels que des bâches, des couvertures et des kits d’hygiène ». Le Programme alimentaire mondial (Pam) y partage également des rations alimentaires.
Récemment, Félix Tshisekedi, le président congolais, a reconnu, sur la base des informations fournies par la mission gouvernementale de retour de Goma, que la situation humanitaire est grave mais sous contrôle.
La dernière éruption du Nyiragongo, classé parmi les volcans les plus dangereux en Afrique, remonte à 2002. Des centaines de personnes y avaient perdu la vie. Cet impressionnant cratère volcanique est entré en éruption le 22 mai dernier en faisant officiellement au moins une trentaine de morts. Suivant les conseils de volcanologues, les autorités congolaises avaient, auparavant, ordonné l’évacuation au plus vite d’une bonne partie de la ville de Goma.
ID/APA