L’opposant congolais, Moïse Katumbi Chapwe, a annoncé hier lundi sur RFI et France 24, deux médias français, son retour dans la ville de Lubumbashi « le 20 mai » prochain, dans moins de deux semaines, après avoir vécu un exil de près de trois ans en Europe.
« J’ai quitté le pays le 20 mai, je vais vous donner la date, je rentre le 20 mai à Lubumbashi. C’est définitif, le 20 mai, je suis à Lubumbashi », a déclaré M. Katumbi, qui a longtemps dénoncé le harcèlement judiciaire du régime de l’ex-président Joseph Kabila (2001 – 2019) pour l’empêcher d’être candidat à la présidentielle.
« Je vais faire le tour du Congo. Je vais faire le safari. Je voudrai aller remercier la population congolaise qui m’a soutenu pendant le malheur provoqué par Monsieur Kabila », a ajouté l’ancien gouverneur de la province de Katanga (2007 – 2015) dans lequel se trouve la ville de Lubumbashi, qui héberge en même temps le Tout-Puissant Mazembe, l’un des plus grands clubs africains, qu’il préside.
Par ailleurs, Moïse Katumbi, 54 ans, a affirmé avoir l’intention de rentrer directement « par avion » et non par la route via la Zambie, comme il avait tenté de le faire en août dernier pour tenter en vain de se présenter à la présidentielle du 30 décembre 2018.
Ayant finalement soutenu la candidature de Martin Fayulu, arrivé deuxième, le coordonnateur de la plateforme d’opposition Lamuka a salué aujourd’hui le bilan de Félix Tshisekedi, qui célébrait dimanche ses 100 jours à la tête de la RDC.
Le 6 août 2018, la police congolaise a dispersé plusieurs marches pro-Katumbi à Lubumbashi, capitale provinciale du Katanga. Les manifestants réclamaient le retour de l’opposant en République démocratique du Congo, rappelle Jeune Afrique.
ODL/cd/APA