C’est l’une des attaques les plus meurtrières commises par les jihadistes de l’Etat islamique dans la région des Grands Lacs.
Vendredi, vers 23 heures 30, l’école secondaire de Lubiriha a fait l’objet d’une attaque dans la ville de Mpondwe, dans le district de Kasese, à la frontière avec la République démocratique du Congo.
Selon l’armée ougandaise, l’attaque aurait été menée par un commando de 5 personnes appartenant au groupe des Forces démocratiques alliées (ADF, sigle anglais) affilié à l’Etat islamique.
Les forces ougandaises qui assurent être intervenues lorsqu’elles ont reçu l’information faisant état d’une attaque dans cette partie pays, affirment avoir retrouvé l’école « en train de brûler avec des cadavres d’élèves gisant dans l’enceinte ». « Malheureusement, 37 corps ont été découverts et transportés à la morgue de l’hôpital de Bwera et 08 blessés/survivants emmenés à l’hôpital gouvernemental de Bwera », déplore l’armée qui fait aussi cas de 6 personnes enlevées. D’autres sources évoquent un bilan d’au moins 43 écoliers brûlés vifs.
L’Etat islamique n’a pas encore revendiqué cette attaque attribuée à sa province d’Afrique centrale. Originaires de l’Ouganda, les ADF ont migré vers l’est congolais et y mènent armée une insurrection sous la direction de Musa Baluku qui a remplacé Jamil Mukulu, fondateur du groupe dans les années 90. En 2021, les ADF ont ciblé la capitale ougandaise à l’engin explosif improvisé, sans faire beaucoup de victimes.
AC/APA