Les quotidiens congolais reçus mardi à APA traitent essentiellement de la proposition d’une feuille de route pour la sortie de la crise en Libye par le Comité de haut niveau de l’Union africaine, de l’épidémie de chikungunya et de la mauvaise passe de l’opposition locale.
« 32ème sommet de l’Union Africaine (UA) :Libye ,le Comité de haut niveau propose une feuille de route de la sortie de crise », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville qui informe qu’ « en marge du trente-et-deuxième sommet de l’Union Africaine tenu du 10 au 11 février à Addis –Abéba en Ethiopie, le président du Comité de Haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso a soumis une feuille de route en vue du dénouement de la crise libyenne au président en exercice de l’organisation continentale , Abdel Fattah al-Sissi d’Egypte ».
« Cette feuille de route prévoit l’organisation en juillet 2019 à Addis-Abeba d’un Forum inclusif inter-libyen de la réconciliation nationale », précise le quotidien.
Sur un tout autre sujet, La semaine africaine et Les dépêches de Brazzaville font un zoom sur l’épidémie de chikungunya qui a refait surface dans les départements du Kouilou et du Pool. A ce propos, La semaine africaine révèle que « 1043 cas ont été enregistrés sans (pour autant) faire de victime ».
Dans une déclaration rendue publique le 9 février dernier, informe Les dépêches de Brazzaville, la ministre des affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, a révélé que : « les enquêtes entomologiques réalisées les 29 et 30 janvier 2019 dans le Kouilou et le Pool ont permis de collecter des moustiques dont soixante-sept appartenant au genre Aedes et soixante-trois de l’espèce albopictus, responsables de la maladie de chikungunya », précisant qu’un plan de riposte a été mis sur pied pour contrer le virus.
Les journaux congolais se sont par ailleurs intéressés à la politique avec notamment la probable arrestation imminente des opposants Charles Zacharie Bowao et Guy Romain Kinfoussia au sujet de l’Affaire d’André Okombi Salissa, opposant et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016.
André Okombi Salissa est accusé d’atteinte à la sureté de l’Etat et détention d’armes et munitions de guerre. Son procès devrait reprendre le 25 février prochain.
LCM/ard/cat/APA