Les problématiques de paix et de sécurité ont été au centre d’une rencontre, mercredi à Libreville, entre le secrétaire général de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi et une délégation du Programme d’appui aux réformes et renforcement des capacités institutionnelles de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (PARCIC), conduite par Jacques Hervé.
La délégation du PARCIC est venue informer le premier responsable de la CEEAC de sa disponibilité à renforcer les capacités des services du secrétariat général de l’institution régionale dédiés au secteur de la paix et de la sécurité.
Selon Jacques Hervé, il a été également question de la réforme du Conseil de paix de sécurité (COPAX), du Mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (MARAC) et de la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC).
En somme, a-t-il poursuivi, il s’est agi de la visibilité de la réforme engagée au sein de la CEEAC.
Pour sa part, le secrétaire général de la CEEAC a reconnu le bienfondé des réformes engagées, tout en exprimant son scepticisme quant au manque de moyens pour leur mise en œuvre.
« Nous sommes en pleine réforme, c’est bien, mais que vaudra cette réforme si les moyens ne sont pas mis pour sa mise en œuvre…», s’est-il s’est interrogé, expliquant par ailleurs que l’une des grandes faiblesses de son organisation est le versement irrégulier des cotisations des Etats membres.
Le secrétaire général de la CEEAC a estimé que l’une des plus grandes faiblesses de l’institution est le versement irrégulier des cotisations par les Etats membres.
Autre écueil, a affirmé M. Allam-mi, est le problème de la multi appartenance à plusieurs communautés économiques régionales de ces certains pays et celui des contreparties à verser pour la construction des infrastructures communautaires.
La délégation du PARCIC a assuré le Secrétaire général de la CEEAC de son entière disponibilité d’œuvrer à l’accomplissement de la mission qui leur est dévolue.
Financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 19 millions d’euros, le PARCIC a été lancé en avril 2017 à Yaoundé (Cameroun).
Ce programme a pour objectif d’apporter un appui multiforme au processus de réforme de la CEEAC. Il s’agit de renforcer les capacités de l’organisation régionale en matière de promotion de la paix, de la sécurité, de la prévention et de la gestion des crises en Afrique centrale.
PIM/te/APA