L’Afrique doit trouver des solutions pertinentes à l’environnement morbide préoccupant qui caractérise le continent a déclaré le lundi à Brazzaville, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’guesso à la tribune de la 69ème session du Comité régional de l’Organisation mondiales de la santé (OMS) pour l’Afrique.
Selon le président congolais, cet « environnement morbide » est la source de plusieurs maladies « aux niveaux élevés et inacceptables de la mortalité maternelle infanto-juvénile, aux épidémies meurtrières à l’œuvre dans les pays africains, à l’image de la fièvre hémorragique à virus Ebola ; et l’évolution alarmante des maladies chroniques. »
Pour ce faire, Sassou N’Guesso a invité les africains à la nécessité d’une mise en œuvre effective de la « couverture sanitaire universelle, la disponibilité des vaccins (…), à la lutte contre les faux médicaments ».
« Nos interventions contre le VIH/ Sida, la tuberculose, le paludisme et la fièvre à virus Ebola doivent se densifier encore plus davantage pour intégrer les contraintes nouvelles, en termes de prise en charge médicale et de promesse portée par les recherches engagée », a indiqué le président congolais.
Il en outre déploré le taux de mortalité encore élevé des femmes lors des accouchements en Afrique, ceux tous aussi dramatiques des enfants et des jeunes en bas âge qui dénotent des efforts encore considérables à consentir enAfrique, pour annihiler les incertitudes de la maternité et des premières années de vie.
Le président Sassou N’Guesso a fait savoir que « la mortalité maternelle et infantino-juvénile est source d’inquiétude et d’angoisse sur le continent. »
Toutefois, il a salué l’action des partenaires en matière de santé dont l’OMS, GAVI …, en précisant qu’en matière de santé : « le Congo consacre d’importantes ressources au secteur de la santé qui bénéficie environ de 12% du budget national. »
De ce fait le président congolais a « exhorté les Etat africains à prendre activement part à la réunion de haut niveau, sur la couverture sanitaire universelle, prévue le 23 septembre 2019 à New-York en marge de la 74ème session de l’Assemblée des Nations Unies.
LCM/cd/APA