La 4ème édition de la quinzaine des droits de l’homme de délégation de l’Union européenne (UE) au Congo débutera le 20 novembre 2019 et sera consacrée au 30ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant, ont annoncé, mardi à Brazzaville, les responsables de cette institution.
Selon les responsables de l’UE qui animaient une conférence de presse, cette quatrième édition de la quinzaine des droits de l’homme au Congo aura pour première grande activité la projection du film intitulé « Capharnaüm » qui a reçu le prix du jury au Festival de Cannes en 2018. C’est un long métrage de la réalisatrice franco-libanaise, Nadine Labaki, qui retrace l’incroyable parcours de Zain, un enfant en quête d’identité et qui se rebelle contre la vie qu’on cherche à lui imposer.
Elle connaîtra aussi d’autres événements organisés par les partenaires soutenus par l’UE au Congo, à Brazzaville et Pointe-Noire. Le 13 décembre, les étudiants clôtureront la quinzaine par la finale de la cinquième édition du concours de plaidoirie lancé le 11 novembre dernier.
Cette cinquième édition a pour spécificité d’être ouverte, non seulement aux étudiants en droit, mais également aux autres filières. La règle est que chaque équipe comporte au moins un étudiant en droit. Nombreuses activités seront également lancées par plusieurs organisations de la société civile.
D’après Azaad Manté, la chargé de la communication de l’UE, la spécificité de cette édition est qu’elle se focalisera sur l’enfant en mettant l’accent sur les étudiants de toutes les filières de l’Université Marien N’gouabi, rappelant que «le 20 novembre, la communauté internationale célèbre les droits de l’enfant, mais cette année, nous fêtons le trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant».
Selon l’UE, à l’instar de la déclaration universelle des droits de l’homme, « la Convention relative aux droits de l’enfant est une boussole qui nous aide à préserver les droits de l’enfant et à exercer notre vigilance lorsqu’ils sont menacés, à agir lorsqu’ils sont bafoués ».
LCM/te/APA