Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a demandé à son Premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé, de s’atteler à la formation d’ «un nouveau gouvernement» qui, a-t-il exigé, sera «plus restreint» que l’actuelle équipe gouvernementale et saura « faire preuve d’exemplarité, d’éthique et de probité».
«J’ai demandé au Premier ministre de former un nouveau gouvernement plus restreint, constitué d’hommes et de femmes qui vivent la chose publique comme un sacerdoce, prêts à donner la priorité à l’intérêt général, et capables de faire preuve d’exemplarité, de probité, d’éthique », a notamment déclaré le président gabonais, dans un message à la nation diffusé samedi soir à l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire du décès de son prédécesseur et père, Omar Bongo Ondimba.
S’expliquant sur l’avènement d’un nouveau gouvernement, il a martelé : « il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance, qui nous empêchent d’avancer et nous interdisent de récolter les fruits des efforts colossaux et multiformes que l’Etat a consentis ».
« Partout, a déploré le chef de l’Etat, c’est la même gabegie, la même négligence, le manque de civisme et de promotion du vivre ensemble. (…) Il est capital pour notre Nation d’en finir, une fois pour toutes, avec la corruption qui gangrène nos institutions ».
Mis en place depuis cinq mois, l’actuel gouvernement gabonais compte 37 membres (11 ministres d’Etat, 19 ministres et 7 ministres délégués)
Ali Bongo Ondimba, dont la parole n’avait plus été entendue depuis son retour au pays en mars dernier, en provenance du Maroc où il a récupéré de son Accident vasculaire cérébral (AVC) contracté le 24 octobre dernier, a affirmé, faisant allusion à sa maladie : « Comme vous le savez, je viens de traverser une période difficile de ma vie. Vaincre de telles épreuves renforce votre détermination à poursuivre vos aspirations, et à tout mettre en œuvre pour les concrétiser ».
PIM /cat/APA