Une étroite collaboration existe entre les autorités sanitaires congolaises et ougandaises unies pour contrer la propagation de la maladie à virus Ebola, dont une dixième éruption a été déclarée en RD Congo, principalement dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, frontalières avec l’Ouganda depuis le 1er août 2018.
Malgré le fait qu’un cas d’Ebola concernant un enfant de cinq ans parti avec ses parents de la RD Congo ait été confirmé mardi 11 juin en Ouganda, le ministère congolais de la Santé se félicite de cette collaboration des autorités sanitaires de deux pays qui a justement permis d’identifier rapidement ce cas.
Dans un communiqué reçu mercredi à APA, le ministère congolais de la Santé rappelle que depuis le début de la dixième épidémie d’Ebola au Nord-Kivu et en Ituri, la RD Congo collabore en toute transparence avec les autorités sanitaires des pays frontaliers afin d’éviter sa propagation dans la région.
Un système de contrôle sanitaire aux points d’entrée de la RDC est organisé par le Programme national d’hygiène aux frontières (PNHF), en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). C’est ce système qui permet la détection rapide des contacts de cas confirmés d’Ebola qui se déplacent et tentent de traverser les frontières pour échapper au contrôle sanitaire.
En moyenne, 20.000 à 25.000 voyageurs traversent quotidiennement la frontière congolaise au niveau de la ville de Kasindi en RD Congo. Depuis le début de l’épidémie, plus de 65 millions de voyageurs ont été contrôlés aux différents points d’entrée et points de contrôle mis en place.
MYW/te/APA