Des milliers de manifestants continuent d’assiéger la zone près du quartier général de l’armée soudanaise à Khartoum, demandant au conseil militaire de remettre le pouvoir à un gouvernement civil.
Ils ont ainsi évoqué le rôle des militaires dans la mort de plusieurs personnes au cours des manifestations qui ont duré quatre mois et ont demandé que justice leur soit rendue.
« Nous voulons un gouvernement civil et tous les membres des forces de sécurité qui ont tué des manifestants doivent être traduits en justice », a déclaré un manifestant interrogé par APA.
« Lorsque nous sommes descendus dans la rue, nos revendications concernaient la justice et la fin de tout le régime de Bashir», a-t-il ajouté.
« Nous continuons le mouvement afin que notre révolution ne soit pas volée », a indiqué un autre manifestant.
La semaine dernière, l’armée soudanaise a renversé le président Omar El Bechir et l’a mis en détention après que des centaines de milliers de personnes ont occupé les rues principales menant au QG de l’armée à Khartoum.
Le lieutenant-général Awad Ibn Auf, ancien ministre soudanais de la Défense, est apparu comme le chef du coup d’Etat avant d’être contraint de se retirer du conseil militaire créé pour diriger le pays.
Son successeur, le lieutenant-général Abdou-Alfatah Al-Borhany a depuis formé un nouveau conseil de transition chargé de diriger le pays pendant deux ans.
AR/as/pn/te/APA